Une étude menée par l’Université d’Otago a révélé une faiblesse très vulnérable du Mycobacterium tuberculosis résistant aux médicaments, offrant ainsi de nouvelles possibilités de traitement.
Dans l’étude, publiée dans Communications naturellesles chercheurs ont développé une plateforme génétique pour identifier les voies biologiques d’une souche de Mycobacterium tuberculosis résistante aux médicaments et très sensible à l’inhibition.
L’auteur principal, le Dr Matthew McNeil, du département de microbiologie et d’immunologie d’Otago, affirme que la technologie leur a permis de trouver le point faible de l’agent pathogène, « essentiellement son talon d’Achille ».
« Nous avons ensuite pu identifier des médicaments qui ciblent ces faiblesses et peuvent rapidement tuer ces souches résistantes aux médicaments. Alors que nos travaux se concentrent spécifiquement sur Mycobacterium tuberculosis, la principale cause mondiale de morbidité due aux maladies infectieuses, dépassant le COVID-19 en 2024, cette technologie peut être appliqué à d’autres agents pathogènes résistants aux médicaments », dit-il.
Le Dr McNeil décrit ces agents pathogènes comme un « problème majeur de santé publique ».
« Il existe souvent des options de traitement limitées pour les personnes infectées par des agents pathogènes résistants aux médicaments et il existe une menace très réelle qu’elles puissent affecter le succès de nombreuses procédures médicales par ailleurs standard. »
Il estime que de nouveaux développements, tels que ceux présentés dans cette étude, sont nécessaires pour y faire face.
« De nouvelles stratégies de traitement sont nécessaires pour non seulement tuer rapidement ces agents pathogènes, mais aussi pour empêcher leur apparition. Les infections résistantes aux médicaments font peur, mais si nous sortons des sentiers battus lorsqu’il s’agit de concevoir de nouveaux médicaments, il existe des moyens de et nous pouvons trouver des solutions concrètes pour mettre fin à ce problème. »