L’Australie a connu une augmentation rapide des cas de mpox au cours des trois derniers mois, un expert de la santé craignant que de faibles taux de vaccination ne provoquent une augmentation en dehors des villes.
Jusqu’à présent cette année, 737 cas ont été enregistrés, la grande majorité des cas étant survenus au cours des derniers mois.
En comparaison, il y a eu 26 cas l’année dernière et 144 cas en 2022. La majorité des nouveaux cas de cette année sont survenus dans les États du sud-est et tous les cas sauf deux ont été signalés chez des femmes.
Un porte-parole du ministère australien de la Santé et des Soins aux personnes âgées a déclaré à l’AFP que les cas étaient en augmentation depuis mai de cette année.
L’Australie a réagi en levant les restrictions sur les personnes pouvant être vaccinées, permettant ainsi aux « personnes de tous âges qui risquent d’être exposées au mpox » d’être éligibles.
Matthew Shields, médecin spécialisé en santé sexuelle et médecin généraliste à Sydney, a déclaré à la chaîne de télévision nationale ABC que le virus avait été détecté en dehors des zones métropolitaines, où les taux de vaccination sont plus faibles.
La variole du singe, anciennement connue sous le nom de variole du singe, est causée par un virus transmis aux humains par des animaux infectés qui peut également être transmis d’homme à homme par contact physique étroit.
Mortel dans certains cas, il provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et de grosses lésions cutanées ressemblant à des furoncles.
Le virus a acquis une notoriété internationale en mai 2022, lorsque le clade 2b s’est propagé dans le monde entier, touchant principalement les hommes homosexuels et bisexuels.
En juillet 2022, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré une urgence de santé publique de portée internationale, son niveau d’alerte le plus élevé.
L’Australie n’a pas encore signalé de cas de la nouvelle variante clade 1b du mpox, considérée comme plus dangereuse.