De nombreuses personnes ayant besoin d’un traitement pour troubles liés à l’usage de substances ne le reçoivent pas

Selon une lettre de recherche publiée dans Réseau JAMA ouvert.

Ligang Liu, Pharm.D., de l’Ohio State University à Columbus, et ses collègues ont décrit les besoins en matière de traitement, les reçus de traitement, les besoins perçus et les obstacles au traitement pour le SUD. L’analyse comprenait des rapports annuels pour l’Enquête nationale sur la consommation de drogues et la santé (2013 à 2023 ; 657 583 participants).

Les chercheurs ont constaté que la prévalence des personnes ayant besoin d’un traitement SUD a augmenté de 8,2 % en 2013 à 17,1 % en 2023, la prévalence des troubles liés à la consommation d’alcool passant de 6,6 à 10,2 % et celle des troubles liés à la consommation de drogues de 2,6 à 9,6 %. La prévalence des troubles liés à l’usage d’opioïdes est passée de 0,8 % en 2016 à 2,0 % en 2023.

Cependant, le pourcentage de participants recevant un traitement a globalement diminué, passant de 9,3 % en 2013 à 6,5 % en 2020. Il y a eu un rebond des taux de traitement SUD à 14,9 % en 2022, avec une stabilisation par la suite. Une tendance similaire a été observée pour le traitement des troubles liés à la consommation d’alcool (6,3 % en 2013, 4,3 % en 2020 et 7,6 % en 2022) ; traitement des troubles liés à l’usage de drogues (13,4 % en 2013, 7,1 % en 2020 et 13,1 % en 2022) ; et traitement des troubles liés à l’usage d’opioïdes (11,2 % en 2020, 22,1 % en 2021 et 18,3 % en 2022).

Les raisons invoquées pour ne pas recevoir de traitement comprenaient la réticence à arrêter la consommation de substances, une couverture médicale insuffisante, le manque de sensibilisation aux programmes de traitement et les impacts négatifs sur l’emploi et les perceptions de la communauté.

« Ces résultats nécessitent des interventions urgentes pour combler le fossé entre le besoin et la réception d’un traitement SUD », écrivent les auteurs.