Le Canada doit aborder la crise croissante des maladies transmissibles qui se sont produites en tandem avec une augmentation de la désinformation qui menace nos systèmes de santé, affirme que les auteurs dans un éditorial dans le Journal de l’association médicale canadienne.
« Une crise de maladies transmissibles se déroule en Amérique du Nord, tout comme les réponses des systèmes de santé du Canada sont entravées par le démantèlement des infrastructures de santé publique et de recherche aux États-Unis », écrit le médecin de famille, le Dr Shannon Charlebois, rédactrice médicale, CMAJavec le co-auteur du Dr Jasmine Pawa, Dalla Lana School of Public Health, Université de Toronto, Ontario.
« Les attaques coordonnées contre les institutions de santé américaines par le bureau exécutif du pays ont considérablement réduit leur capacité à collecter, interpréter et partager des données au service de la prestation de la santé publique.
L’effet de débordement des changements aux États-Unis affectera probablement le Canada et d’autres pays du monde, car les programmes de suivi des maladies infectieuses et aborderont des menaces pandémiques potentielles comme la grippe aviaire ont été coupées ou annulées, et un personnel spécialisé ayant la capacité de développer rapidement des tests fiables a été licencié. Le Canada et d’autres pays se sont appuyés sur ce travail pour la surveillance des maladies et la préparation à la santé publique.
Il est maintenant temps pour le Canada d’agir sur des appels de longue date pour renforcer les systèmes de surveillance de la santé, améliorer l’interopérabilité et l’échange de données entre les dossiers médicaux électroniques et les systèmes de santé, et de meilleurs taux de documents et de rapport de couverture vaccinale.
L’éditorial décrit les menaces de plusieurs maladies infectieuses aux Canadiens – l’information dont le public devrait être informé. Cependant, « les personnes vivant au Canada sont vulnérables à un saignement transfrontalier non seulement des micro-organismes, mais aussi des attitudes, de la désinformation de la santé et de l’exposition aux médias américains biaisés », écrivent Charlebois et Pawa.
« Le Canada n’a pas de contrôle sur la situation au sud de la frontière, mais renforçant la capacité nationale à gérer les maladies transmissibles en optimisant la collecte de données et le partage interprovincial des informations nécessaires pour ce faire est possible. »