Une étude complète de sept ans dans 20 provinces chinoises a révélé une augmentation préoccupante de la résistance aux antimicrobiens (AMR) chez les Escherichia coli diarrhégénique (E. coli), un agent pathogène d’origine alimentaire majeure. Analysant 9 068 isolats de cas de diarrhée humaine sporadique, la recherche dressant une image troublante: la majorité des isolats sont résistants à au moins un agent antimicrobien, beaucoup démontrant une résistance multidrude. Ces résultats sont essentiels pour façonner les stratégies de traitement des antibiotiques cliniques et la hiérarchisation des efforts pour limiter la propagation de la résistance.
E. coli diarrhégénique (DEC) est une cause globale majeure de maladies diarrhéiques, certaines souches montrant des niveaux alarmants de résistance aux antibiotiques. La montée de ces souches résistantes a rendu de nombreux traitements de première ligne inefficace, compliquant considérablement la gestion de cas de diarrhée sévères et prolongés.
La surutilisation généralisée des antibiotiques a accéléré encore l’émergence de souches multirésistantes (MDR), qui sont résistantes à un large spectre d’antibiotiques. Dans ce contexte, la recherche continue est essentielle pour surveiller et atténuer la propagation de l’AMR en décembre.
L’étude publiée dans Une santé progressive Le 30 octobre 2024, met en évidence la préoccupation croissante de la RAM dans E. coli diarrhéique en Chine. Dirigé par des chercheurs du China National Center for Food Safety Risk Assessment and Provincial Research Centers, l’étude a analysé les isolats d’E. Coli de 2016 à 2022, fournissant des informations précieuses sur les schémas de résistance en évolution.
Au cours de la période d’étude de sept ans, les chercheurs ont analysé 9 068 DEC recueillis dans des cas de diarrhée humaine sporadique dans 20 provinces chinoises. Les résultats étaient frappants: 89,3% des isolats étaient résistants à au moins un agent antimicrobien, 60,3% présentant une résistance multidrogue.
Notamment, la résistance à l’ampicilline a été trouvée dans 68,2% des isolats, tandis que la résistance à l’imipénème est restée relativement faible à 1,6%. De plus, la résistance à la céfoxitine et au chloramphénicol a démontré une tendance à la hausse concernant.
Le pathotype prédominant était E. coli entéroagrégatif (EAEC), représentant 47,3% des isolats, avec des variations notables de la résistance entre différents groupes d’âge, en particulier les nourrissons de moins d’un an, qui ont montré une résistance plus élevée à plusieurs antibiotiques. Ces profils de résistance détaillés fournissent des informations critiques pour affiner les stratégies de traitement clinique et mettent en évidence le besoin urgent d’interventions ciblées pour freiner la propagation des souches résistantes.
Le Dr Yunchang Guo, le chercheur principal, a souligné l’importance d’une surveillance continue et des efforts proactifs pour résoudre le problème croissant de l’AMR. « Nos résultats soulignent le besoin urgent de réglementations antibiotiques plus strictes chez l’homme et le bétail, ainsi que l’adoption d’une approche » une santé « pour minimiser l’impact des infections à l’origine alimentaire causées par le DEC résistant », a déclaré le Dr Guo.
Les implications de cette recherche sont une grande portée, fournissant des données essentielles aux cliniciens et aux décideurs pour développer des traitements et des stratégies efficaces contre les infections DEC. Les taux de résistance particulièrement élevés chez les nourrissons mettent en évidence le besoin critique de surveillance continue de l’AMR en Chine. Cette étude soutient les efforts plus larges pour protéger la santé publique en relevant le défi mondial de l’AMR et en promouvant les actions interdisciplinaires pour empêcher la propagation des agents pathogènes résistants.
Fourni par la Chine Université agricole