L’Ouganda confirme un cas de mpox en prison

L’Ouganda a confirmé mercredi qu’un détenu avait contracté le mpox dans une zone centrale qui est l’épicentre de l’épidémie dans ce pays d’Afrique de l’Est.

« Nous avons enregistré un cas confirmé de mpox dans l’une de nos prisons et le patient a été isolé et des mesures de confinement ont été mises en place », a déclaré à l’AFP le porte-parole des prisons ougandaises, Frank Baine.

« Le cas confirmé concernait un prisonnier qui avait été placé en détention provisoire pour meurtre. »

Il a déclaré que le détenu aurait pu contracter la maladie avant d’être incarcéré dans la prison de la ville de Nakasongola, dans le centre de l’Ouganda.

Vingt et un cas de mpox ont été signalés dans la région de Nakasongola sur un total de 41 dans tout le pays au 7 octobre, selon le ministère de la Santé.

Plus de 34 000 cas ont été enregistrés dans 16 pays d’Afrique depuis le début de la nouvelle épidémie, a déclaré plus tôt ce mois-ci l’organisme de surveillance de la santé de l’Union africaine, Africa CDC.

La plupart des cas se trouvent en République démocratique du Congo, voisin occidental de l’Ouganda, où il y a eu 988 décès, selon le ministre de la Santé.

La maladie, initialement appelée variole du singe, se propage par contact physique étroit avec des personnes ou des animaux infectés, provoquant de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées douloureuses.

Découverte pour la première fois chez un singe en 1958, la maladie est liée au virus mortel de la variole, mais bien moins grave, qui a été éradiqué en 1980.