L’étude trouve 1 médecin infectieux sur 5 infecté en 2020

Les médecins des cliniques de maladies infectieuses étaient beaucoup plus susceptibles d’être infectées par le virus SRAS-COV2 que les médecins ayant moins de contact avec les patients. Ceci est montré dans une nouvelle étude à l’Université Umeå. Un médecin sur cinq travaillant dans des cliniques de maladies infectieuses a été infectée au cours des première et deuxième vagues de la pandémie en 2020.

« Les résultats mettent en évidence l’importance de procédures de protection efficaces et de programmes de vaccination pour le personnel de santé pendant les futures pandémies. Nos résultats indiquent que l’exposition professionnelle est un facteur de risque important pour l’infection, explique Anne-Marie Fors et l’auteur principal de l’étude.

Dans une étude nationale publiée dans le Journal scandinave de la santé publique Dirigés par l’Université d’Umeå, les chercheurs ont examiné le risque de différentes spécialités cliniques chez les médecins testant positif pour le SARS-COV-2, qui a provoqué le Covid-19, pendant la pandémie. L’étude montre que les médecins des maladies infectieuses, c’est-à-dire ceux qui ont travaillé dans des cliniques de maladies infectieuses, étaient le plus à risque en 2020. C’était particulièrement le cas lors des première et deuxième vagues de la pandémie.

Après les médecins des maladies infectieuses, les médecins en médecine gériatrique et en médecine d’urgence étaient les plus à risque d’infection par rapport aux médecins sans contact avec les patients. Parmi les médecins qui ont travaillé dans des cliniques de maladies infectieuses, un sur cinq, 20,2%, a été infecté en 2020. Parmi les médecins ayant peu de contact avec les patients, moins d’un sur dix, 8,7%, ont été infectés.

La vaccination a clairement réduit le risque de tester positif pour le SARS-COV-2. L’étude montre que les programmes de vaccination pour les groupes à haut risque dans les soins de santé sont cruciaux pour protéger le personnel.

« Notre résultat est une contribution importante à l’amélioration des futures mesures de gestion pandémique et de protection pour le personnel des soins de santé », explique Anne-Marie Fors Connolly.

L’étude a inclus des données de plus de 35 000 médecins employés en public en Suède entre février 2020 et mars 2022. Les chercheurs ont analysé l’association entre la spécialité clinique et le risque de tester positif pour le SRAS-COV-2.