Les macrophages de la vessie forment une barrière immunitaire contre les infections de la circulation sanguine, les résultats de l’étude

Une équipe de recherche dirigée par le professeur Zeng Zhutian de l’Université des sciences et de la technologie de la Chine (USTC) a identifié et nommé une nouvelle population de macrophages résidents de la vessie, appelée dissémination périvasculaire suburothéliale (SUPVMS), qui peut empêcher l’hématogène de diffusion d’uropathogènes en libération des macrophages (METS). Cette constatation a été publiée dans Immunité.

Les infections de la vessie, communément appelées infections des voies urinaires (infections urinaires), affectent environ 150 millions de personnes dans le monde chaque année, ce qui en fait l’une des infections bactériennes les plus répandues. Alors que les infections urinaires restent généralement localisées dans la vessie, les bactéries peuvent parfois traverser la circulation sanguine, conduisant à une infection systémique. Près d’un quart des cas de septicémie proviennent des infections urinaires, mais la façon dont la vessie empêche la plupart des infections de se propager dans le sang a perplexe les scientifiques jusqu’à présent.

En analysant l’hétérogénéité des macrophages muqueux de la vessie dans des conditions homéostatiques, les chercheurs ont identifié une nouvelle sous-population de CX3CR1Salut Les macrophages localisés sous l’urothélium et étroitement associés aux parois extérieures des vaisseaux sanguins. Ils ont nommé cette population macrophages périvasculaires suburothéliaux (SUPVM).

En utilisant un modèle d’infection des voies urinaires induite par l’escherichia coli uropathogène (UPEC), l’équipe a en outre étudié la fonction des SUPVM. Leurs résultats ont démontré que bien que l’UPEC puisse initialement violer la barrière urothéliale et envahir la lamina propria hautement vascularisée, elle ne parvient pas à entrer dans la circulation sanguine et à diffuser systématiquement.

Cependant, la déplétion ciblée des SUPVM a favorisé considérablement la translocation de l’UPEC de la vessie dans la circulation sanguine, conduisant à une dissémination bactérienne à des organes éloignés tels que le foie et la rate, entraînant une bactériémie et une inflammation systémique. Ces résultats montrent que les supvms forment une barrière immunitaire de la vessie qui empêche les uropathogènes de se propager.

En utilisant l’imagerie intravitale en temps réel à haute résolution, les chercheurs ont observé des changements morphologiques et comportementaux dans les SUPVM au cours des premiers stades de l’UTI. Certains supvms se sont détachés des parois vasculaires et libéré des structures fibreuses enrichies en ADN et citrulliné en ADN dans la région urothéliale. D’autres enquêtes ont confirmé que ces structures étaient des pièges extracellulaires de macrophages (MetS).

Les MetS capturent non seulement de grandes quantités d’UPEC dans la couche urothéliale, empêchant l’invasion bactérienne dans les tissus de la vessie plus profonds, mais facilitent également l’infiltration des neutrophiles en dégradant la membrane basale via la métalloprotéinase matricielle MMP13, améliorant le dégagement bactérien.

Cette étude élargit la compréhension traditionnelle de l’immunité muqueuse dans les voies urinaires en dévoilant la présence et les mécanismes fonctionnels de la barrière immunitaire de la vessie. Les résultats expliquent pourquoi les infections urinaires se produisent principalement dans la vessie, tandis que l’urosepsie est principalement associée aux infections rénales. De plus, cette étude fournit les premières preuves in vivo de l’étose des macrophages et la formation de MetS, ouvrant de nouvelles avenues pour explorer les rôles fonctionnels et le sort des macrophages résidents tissulaires.