Les cigarettes électroniques peuvent émettre des substances nocives, ce qui fait valoir des problèmes de sécurité

Une fois commercialisés comme une alternative plus sûre au tabagisme, les cigarettes électroniques ont souvent été considérées comme moins nocives par les consommateurs. Mais les recherches émergentes révèlent que le vapotage peut comporter de graves risques pour la santé. À l’Université de Miami College of Engineering, Ph.D. Le diplômé Kapiamba Fabrice mène des recherches critiques sur les toxines invisibles publiées par les aérosols e-cigarettes et leur impact potentiel sur les utilisateurs et les passants.

Travaillant sous le mentorat du professeur agrégé Yang Wang dans le laboratoire de mesure et de technologie des particules, Fabrice a mené une étude complète des propriétés physiques, chimiques et toxicologiques de la fumée de cigarette électronique. Sa thèse a déjà abouti à quatre publications évaluées par des pairs et à deux manuscrits supplémentaires actuellement en cours d’examen.

Parmi ses résultats les plus importants, publié dans un article en 2024 dans Recherche chimique en toxicologiesi l’augmentation du réglage de puissance d’un appareil peut augmenter les niveaux de chrome hexavalent, un cancérogène humain connu. Cette même étude a également trouvé une gamme d’autres métaux nocifs, notamment le plomb, le nickel et le cuivre, qui peuvent tous changer de forme et devenir plus dangereux selon la façon dont l’appareil est utilisé. Des températures plus élevées, couramment trouvées dans les dispositifs plus récentes ou plus puissants, augmentaient la libération de ces métaux dans la vapeur.

Une autre étude, présentée comme l’article de couverture dans le même journal, a examiné la présence de métaux dans les émissions d’aérosols de première main et d’occasion. Fabrice a constaté que les non-utilisateurs, les personnes proches de quelqu’un qui vapaient, pouvaient être exposées à presque la même quantité de métaux toxiques que les utilisateurs eux-mêmes. Cette recherche remet en question les hypothèses de longue date sur la sécurité du vapotage dans les espaces intérieurs ou fermés.

Découvrir les dangers cachés du vapotage

Dans ses derniers travaux publiés dans Recherche chimique en toxicologieFabrice a étudié les émissions libérées à partir d’une seule bouffée de vapeur, révélant des pointes nettes dans le nombre de petites particules et de concentrations de métaux à chaque inhalation. Ces courtes rafales d’exposition, dit-il, sont importantes pour comprendre les risques immédiats pour la santé associés à une utilisation même brève ou occasionnelle, en particulier chez les jeunes ou les premiers utilisateurs.

Alors que la recherche sur la cigarette électronique a été au cœur de son travail de doctorat, les contributions scientifiques de Fabrice s’étendent bien au-delà du vapotage. Lors d’une coopérative de diplômée avec les résidus de startup de la technologie Phoenix, il a travaillé sur le développement de méthodes zéro-déchets pour extraire les métaux des terres rares. Ces matériaux sont essentiels pour des technologies comme les smartphones et les véhicules électriques. Cette expérience a aidé à combler ses recherches académiques avec des applications réelles en génie durable. Il a également obtenu une reconnaissance nationale par le biais de la Société d’honneur diplômée d’Edward Alexander Bouchet.

Aujourd’hui, Fabrice met cette expertise pour travailler chez Freeport-McMoran, l’une des plus grandes sociétés minières du monde. Dans son rôle actuel, il s’est concentré sur la recherche de moyens plus propres et plus efficaces de récupérer les minéraux critiques à partir de sources non conventionnelles, faisant progresser les efforts pour rendre la mine moderne plus responsable de l’environnement.