La France a détecté son premier cas d’un nouveau virus mpox, a annoncé lundi le ministère de la Santé, quelques semaines après que l’Organisation mondiale de la santé ait maintenu son niveau d’alerte le plus élevé face à l’épidémie.
Un cas de variant clade 1b a été confirmé dans la région Bretagne Ouest et « les mesures de surveillance recommandées ont été mises en œuvre », indique le ministère dans un communiqué.
La variole du singe, anciennement connue sous le nom de variole du singe et apparentée à la variole, est causée par un virus transmis aux humains par des animaux infectés, mais peut également être transmise d’humain à humain par contact physique étroit.
Il provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et de grandes lésions cutanées ressemblant à des furoncles, et peut être mortel.
L’OMS a déclaré l’état d’urgence face au virus en août et l’a renouvelée le 22 novembre à la suite d’une épidémie en République démocratique du Congo (RDC).
Le ministère français de la Santé a indiqué que le cas concernait « une personne qui n’avait pas voyagé en Afrique centrale, une région où plusieurs variantes clades du virus circulent depuis plusieurs mois ».
« Or cette personne a été en contact avec deux personnes revenues d’Afrique centrale. Des enquêtes sont en cours pour retrouver l’origine de l’infection et identifier toutes les personnes contacts. »
Le clade 1b et d’autres souches de mpox ont été signalés dans 80 pays, dont 19 en Afrique, jusqu’à présent cette année, a déclaré l’OMS précédemment.
L’agence a averti les pays européens de se préparer à une « action rapide » pour contenir la dernière variante.