De nouvelles recherches révèlent comment les maladies saisonnières ont un impact sur notre volonté de suivre les mesures de santé. Les gens sont moins susceptibles de suivre les mesures de protection lorsque les niveaux d’infection baissent, entraînant des surtensions saisonnières de la maladie.
Un nouveau modèle montre comment le comportement et la propagation de la maladie s’influencent mutuellement tout au long de l’année, créant des schémas répétitifs d’épidémies. Comprendre ces dynamiques peut aider à concevoir de meilleures stratégies de santé publique pour réduire l’impact des maladies saisonnières comme la grippe et le Covid-19. Le document est publié dans la revue complexité du NPJ.
Comment les changements saisonniers affectent la conformité
De nombreuses maladies respiratoires, telles que la grippe et le Covid-19, suivent un schéma saisonnier, avec des infections augmentant dans les mois plus froids et en baisse de celles plus chaudes. Mais qu’en est-il du comportement humain? Une équipe de chercheurs du Max Planck Institute for Evolutionary Biology, ainsi que des collaborateurs du Brésil et des États-Unis, ont étudié comment la volonté des gens de suivre les mesures de santé – comme porter des masques ou réduire les contacts personnels – changent également avec les saisons.
En utilisant un modèle mathématique qui combine la propagation de la maladie et la prise de décision humaine, les chercheurs ont constaté que lorsque les niveaux d’infection sont élevés, plus de personnes sont prêtes à prendre des mesures de protection. Cependant, à mesure que les cas diminuent, beaucoup cessent de prendre des précautions, même si le risque n’a pas complètement disparu.
Cette décision peut conduire à des dilemmes sociaux, qui émergent lorsque l’intérêt personnel individuel (comme cesser d’utiliser des mesures de protection, comme le port de masques) est en conflit avec le bien-être collectif (par exemple, viser à éradiquer / atténuer la maladie). Ce comportement peut préparer le terrain pour de nouvelles vagues d’infection lorsque la maladie se propage à nouveau plus facilement en hiver.
Leurs résultats suggèrent que l’adhésion des gens aux mesures de santé n’est pas statique, mais suit un cycle saisonnier, un peu comme les maladies elles-mêmes. Leurs résultats mettent en évidence l’interaction complexe entre les choix personnels et les résultats de santé publique.
Cette interaction crée un dilemme social récurrent: alors que l’action collective (comme une utilisation généralisée du masque) pourrait aider à prévenir les épidémies majeures, les motivations individuelles conduisent souvent à une baisse de la coopération dès que le danger immédiat semble s’estomper.
En comprenant ces modèles, les politiques de santé publique et les interventions pourraient être mieux adaptées pour encourager une coopération soutenue, contribuant à réduire le fardeau des maladies saisonnières.