Une étude menée par la doctorante Adriana Eugene et la professeure distinguée Luisa N. Borrell a révélé que les personnes âgées qui utilisent des cigarettes électroniques avaient plus de chances de signaler des maladies respiratoires telles que l’asthme, la bronchite chronique et la BPCO. Les résultats sont publiés dans la revue Médecine préventive.
Les chercheurs ont utilisé les données de l’étude Population Assessment of Tobacco and Health pour quantifier l’association entre l’utilisation de la cigarette électronique et l’asthme, la bronchite chronique, la BPCO, l’emphysème ou d’autres affections pulmonaires ou respiratoires. Ils ont utilisé l’âge, le sexe et d’autres produits du tabac comme modificateurs de cette relation.
Après ajustement, Eugene et Borrell ont découvert que parmi les adultes américains, ceux qui déclaraient avoir déjà utilisé des cigarettes électroniques avaient 1,32 fois plus de risques de souffrir de maladies respiratoires que ceux qui déclaraient ne jamais les utiliser.
En comparant ceux qui avaient utilisé et ceux qui n’avaient pas utilisé de cigarettes électroniques, ils ont constaté que les personnes âgées et les utilisateurs d’autres produits du tabac étaient plus susceptibles de déclarer une maladie respiratoire que les adultes plus jeunes et ceux qui n’avaient jamais consommé d’autres produits du tabac.
L’effet conjoint de l’âge et de l’utilisation de la cigarette électronique sur les maladies respiratoires était statistiquement significatif, ce qui suggère que cet effet était plus important que prévu sur les échelles additive et multiplicative.
« Cela suggère que la relation entre l’utilisation de la cigarette électronique et les maladies respiratoires varie avec l’âge », explique Eugene. « Toutes les interventions ou politiques visant à réduire l’usage de la cigarette électronique devraient se concentrer particulièrement sur les groupes à haut risque de maladies respiratoires. »
