Une nouvelle équipe de chercheurs de l’Université Åbo Akademi, dirigée par la recherche de l’Académie Silvia Gramolelli (Faculté de sciences et d’ingénierie), a découvert une fonction supplémentaire pour le facteur de choc thermique 2 (HSF2), un facteur de transcription humaine non associé auparavant à des processus viraux.
L’étude, publiée dans Pathogènes PLOSdémontre la capacité de HSF2 à remodeler l’ADN viral à permettre la transition de la latence virale dormante à la réactivation lytique active. Les deux gamma-herpèsvirus humains, en particulier l’herpèsvirus du sarcome de Kaposi (KSHV) et le virus d’Epstein – Barr (EBV), provoquent plusieurs types de cancer.
Ces virus établissent une persistance à vie chez l’homme et restent généralement inactifs ou latentes, mais dans certaines conditions, ils peuvent réactiver et produire de nouveaux virus. Ce processus de réactivation joue un rôle clé dans la propagation virale et contribue remarquablement au développement du cancer. Cependant, de nombreux facteurs humains soutenant ce passage de la dormance virale à l’activité restent inconnus.
L’équipe a découvert que HSF2, un facteur de transcription impliqué dans la réponse et le développement du stress, est un acteur clé de ce processus de réactivation. Notamment, HSF2 n’a jamais été lié auparavant à aucun cycle de vie viral.
En augmentant les niveaux de HSF2 dans les cellules infectées par le virus, les chercheurs ont observé une augmentation de l’activité des gènes viraux. Inversement, la réduction des niveaux de HSF2 a entraîné une baisse significative de l’expression des gènes viraux. L’équipe a également constaté que HSF2 se lie aux gènes viraux clés et aide à rendre leur environnement de chromatine plus «ouvert», permettant au virus d’activer ces gènes plus facilement.
« Cette recherche résulte d’une collaboration avec le Sistonen Research Group, mettant en évidence l’importance de la coopération synergique et du dialogue scientifique ouvert pour étendre l’horizon des résultats scientifiques », explique Lorenza Cutrone, premier auteur de l’étude et Ph.D. de la deuxième année. Étudiant à l’Université Åbo Akademi.
Cette publication marque également la première contribution scientifique du groupe de recherche virale Oncogenèse. L’équipe rapporte positivement surprise par la rapidité avec laquelle le projet se réunissait, décrivant le résultat comme un début encourageant et stimulant pour leur parcours de recherche.
Fourni par l’Abo Akademi University