SYNERGIE - Réseau Ville Hôpital

trafic

  • French Connection 1/3

    En 1950, le gouvernement français, la CIA, les Guérini (Milieu Corse-Marseillais) et Lucky Luciano (Maffia américano-sicilienne) vont trouver un intérêt commun à briser la grève des dockers communistes marseillais contre la guerre d'Indochine.

  • French Connection 2/3

    La prise de contrôle des docks par le milieu marseillais va permettre la création d'une lucrative filière d'héroïne reliant l'Indochine (où la France tirait profit de l'opium), Marseille et les USA, via Lucky Luciano. Filière qui bénéficiera de protections politiques et policières.

  • French Connection 3/3

    Les autorités françaises sont elles-mêmes impliquées au travers des services secrets qui achètent et revendent l'opium de populations vietnamiennes fidèles à la France.
    Le trafic va prendre une ampleur croissante. A partir des années 70, l'administration Nixon et les autorités françaises vont engager une lutte contre un milieu marseillais déjà déclinant.
    Le juge Pierre Michel qui a joué un rôle essentiel dans cette lutte sera assassiné en 1981.
     

    Autres vidéos :

    Sur le site de l'INA

    Accords franco-américains pour la lutte contre la drogue et saisie de morphine-base à Marseille
    Extrait du Jt 26 févr. 1971
    La coopération entre la police américaine et la police française pour la lutte contre les traficants de drogue durent depuis un an et demi. "Ce protocole marque une date importante dans la lutte ccontre les traficants". Depuis août 69, 675 traficants ont été arrêtés.
    450 kilogrammes de morphine base ont été saisies au large de Port Saint Louis du Rhône. La marchandise a été jetée à l'eau, attaché à une bouée.
     

    Assassinat juge Michel
    Extrait du JT de A2 du 21 oct. 1981
    Le juge MICHEL a été assassiné ce midi à MARSEILLE. Il était en charge du dossier de la French Connection.

  • Impasse de la guerre à la drogue

    Version sous-titrée en français d'un dessin animé sorti le mois dernier sur la faillite de la politique des États-Unis au Mexique...

    Pour aller plus loin : politique des drogues
    https://rvh-synergie.org/component/tag/politique-des-drogues.html

  • La France intègre le trafic de drogues dans le calcul de la richesse nationale

     

    pdfLa France intègre le trafic de drogues dans le calcul de la richesse nationale

     

    Dr Richard LOPEZ, St-Denis (93)

     

    (PDF, 4 pages)

  • Levitt : Pourquoi dealer pour 3,5$ de l’heure ?

    L’économiste Steven Levitt (co-auteur avec Stephen J. Dubner de Freakonomics), présente, dans cette conférence, avec un l’humour corrosif, une analyse de l'économie des trafics de stupéfiants. La vente de crack dans la rue aux USA, emploie comme Mc Donald's, une grande quantité de petites mains qui sont payée en dessous du revenu minimum (3,5$ de l’heure en moyenne). Ces employés peuvent se faire tuer par des gangs adverses et même par leur patron. Comment expliquer qu’ils le fassent tout de même ? Outre qu’il s’agit d’une réponse à la misère, Steven Levitt met en évidence des stratégies mises en œuvre par les têtes de réseau pour illusionner les jeunes sur leur possibilité de réussite et des stratégies qui vise à ce que les jeunes s’endettent auprès d’eux. Les stratégies cyniques mises en œuvre par les têtes de réseaux ne sont d’ailleurs pas très éloignées de processus que l’on constate dans l’économie légale.

     
    Texte de la conférence (traduction par TED - Technology, Entertainment, Design)

    Vous serez contents de savoir que je ne vais pas vous parler de mes malheurs, mais de ceux d’autrui. Il est bien plus facile de parler légèrement des malheurs d’autrui que des siens et je veux rester dans l’esprit de la conférence.
    À en croire les médias, être un dealer pendant le pic de l’épidémie de crack c’était la belle vie, selon Virginia Postrel. Argent, drogues, armes à feu, femmes, bijoux, bling-bling... rien ne manquait.
    Ce que je vais vous dire aujourd’hui, c’est qu’en fait, grâce à 10 années de recherches, l’occasion unique d’aller à l’intérieur d’un gang pour consulter la comptabilité réelle, les rapports financiers du gang, c’est que la réponse s’avère très différente : appartenir à un gang, ce n’est pas la belle vie. Au contraire, je pense qu’en réalité, appartenir à un gang -- vendre des drogues pour un gang -- est sans doute le pire boulot qui soit en Amérique. Et c’est de cela que j’aimerais vous convaincre aujourd’hui.
    Donc, il y a trois choses que je veux faire. D’abord, je veux expliquer comment et pourquoi le crack a eu une tel retentissement sur les gangs de quartiers défavorisés. Ensuite, je veux vous raconter comment quelqu’un comme moi a pu en arriver à voir le fonctionnement interne d’un gang. C’est une histoire intéressante, je pense. Et enfin, je veux vous donner, rapidement, quelques-unes des conclusions auxquelles nous sommes arrivés en consultant les rapports financiers -- la comptabilité -- du gang.
    Et avant cela, juste un avertissement : cette communication a été classée « interdit aux moins de 18 ans ». Elle aborde des thèmes d’adultes avec des mots d’adultes. Sachant qui est sur scène, vous serez ravis d’apprendre qu’en fait il n’y aura pas de nudité, sauf en cas... (Rires)... d’accident vestimentaire fortuit. (Rires)
    Bien, commençons par le crack et comment il a transformé les gangs. Pour cela, il faut remonter à une époque qui a précédé le crack, au début des années 80, et adopter le point de vue d’un chef de gang. Être chef de gang dans une cité n’était pas une mauvaise affaire au milieu des années 80. Au début des années 80, pourrait-on dire.
    On avait alors beaucoup de pouvoir, on pouvait tabasser du monde, on avait beaucoup de prestige, beaucoup de respect. Mais il n’y avait pas d’argent, n’est-ce pas ? Les gangs n’avaient pas de moyen de se faire de l’argent. Et on ne pouvait pas demander une cotisation aux membres du gang parce que ces membres n’avaient pas d’argent. On ne pouvait pas vraiment se faire de l’argent en vendant de la marijuana. Il s’avère que la marijuana ne rapporte pas grand chose. On ne s’enrichit pas à vendre de la marijuana. On ne pouvait pas vendre de la cocaïne. Vous savez, la cocaïne est un bon produit -- la cocaïne en poudre -- mais il faut connaître de riches blancs. Et la plupart des gangs des cités ne connaissaient pas de riches blancs ; ils ne pouvaient pas vendre à ce marché. On ne pouvait pas se contenter non plus de la délinquance. Il s’avère que la délinquance est une très mauvaise source de revenus.
    Et donc, en tant que chef de gang, on avait, vous voyez, du pouvoir. C’est une vie assez agréable. Mais le problème c’est qu’on se retrouvait à vivre chez sa mère. Ce qui ne faisait pas vraiment une carrière. C’est quelque chose qui... c’est juste qu’il y a des limites au pouvoir et à l’importance dont on dispose quand on doit vivre chez sa mère.
    Puis vint le crack. Pour paraphraser Malcom Gladwell, le crack a été, pour les cités, une sorte de sauce tomate « avec de vrais morceaux à l'intérieur ». (Rires) Parce que le crack a été une incroyable innovation. Je n’ai pas le temps d’en parler aujourd’hui. Mais si on y réfléchit, je dirais que dans les 25 dernières années, de toutes les inventions ou innovations qu’a connues ce pays, la plus importante, quant à l’impact sur le bien-être des gens qui vivent dans les cités, ça a été le crack. Et ce pour le pire ; pas pour le meilleur mais pour le pire. ça a eu un

  • RdR2012 - Forum Géopolitique des drogues (1/5) Intro

    Introduction au Forum "La géopolitique des drogues" qui s'est tenu lors des 4èmes Rencontres Nationales de la Réduction des Risques liés aux usages de drogues organisées à Paris par l'AFR les 25 et 26 octobre 2012.
    Les drogues sont devenues un objet éminemment géopolitique en soulevant des luttes de pouvoir pour contrôler des territoires et des richesses. La RdR doit être replacée dans ce contexte où la « guerre à la drogue » est devenue un instrument au service de politiques à visées sécuritaires, commerciales ou expansionnistes.
    Modérateurs : Nicolas Bonnet, AFR
    Intervenants :
    - Christophe Champin, journaliste RFI (International)
    - Christian Ben Lakhdar, enseignant chercheur en economie (Nord pas de Calais)
    - Malika Amaouche, Anthropologue TREND/Charonne (IdF)

    sites :
    http://a-f-r.org
    http://rdr2012.a-f-r.org

  • RdR2012 - Forum Géopolitique des drogues (2/5)Christophe Champin

    Intervention de Christophe Champin, journaliste RFI lors du Forum "La géopolitique des drogues" qui s'est tenu lors des 4èmes Rencontres Nationales de la Réduction des Risques liés aux usages de drogues organisées à Paris par l'AFR les 25 et 26 octobre 2012. Il relate le développement du trafic de cocaïne via l'Afrique et ses effets géopolitiques, notamment au Mali.
    Pour aller plus loin : Le blog "Afrique drogue" de Christophe Champin

    sites :
    http://a-f-r.org
    http://rdr2012.a-f-r.org

  • RdR2012 - Forum Géopolitique des drogues (3/5) Christian Ben Lakhdar

    Intervention de Christian Ben Lakhdar, Maître de conférences en économie de l'Université Catholique de Lille, lors du Forum "La géopolitique des drogues" qui s'est tenu lors des 4èmes Rencontres Nationales de la Réduction des Risques liés aux usages de drogues organisées à Paris par l'AFR les 25 et 26 octobre 2012.
    Auteur d'une analyse économétrique qui établi la faiblesse des gains de la très grande majorité des petites mains du trafic, il interroge les motivations des jeunes à entrer dans des trafics si peu lucratifs
    Il est notamment l'auteur du rapport "Le trafic de cannabis en France : Estimation des gains des dealers afin d´apprécier le potentiel de blanchiment" publié en 2007 par l'OFDT
    Pour aller plus loin : OFDT. "Le trafic de cannabis en France : Estimation des gains des dealers afin d´apprécier le potentiel de blanchiment", 2007, 25 p. (pdf)

    sites :
    http://a-f-r.org
    http://rdr2012.a-f-r.org

  • RdR2012 - Forum Géopolitique des drogues (4/5) Malika Amaouche

    Intervention de Malika Amaouche, Anthropologue TREND/Charonne/GRVS lors du Forum "La géopolitique des drogues" qui s'est tenu lors des 4èmes Rencontres Nationales de la Réduction des Risques liés aux usages de drogues organisées à Paris par l'AFR les 25 et 26 octobre 2012. Elle relate une ethnographique menée dans le Nord-Est parisien (Paris et Seine-Saint-Denis) auprès de jeunes engagés dans les trafics.
    Pour aller plus loin :
    - Amaouche M, 2010, Processus d’inscription dans l’économie de la rue : quelles stratégies de prevention ? Enquête ethnographique dans le Nord de Paris, à Stains, à Saint Ouen et en Seine Saint Denis, sous la direction de Catherine Reynaud-Maurupt, GRVS pour la Ville de Paris, le Conseil Général de Seine Saint Denis et la Préfecture de Paris, 109 pages.
    Retrouvez le rapport et la synthèse du rapport sur paris.fr

    sites :
    http://a-f-r.org
    http://rdr2012.a-f-r.org

  • RdR2012 - Forum Géopolitique des drogues (5/5) Débat

    Débat avec la salle lors du Forum " La géopolitique des drogues " qui s'est tenu lors des 4èmes Rencontres Nationales de la Réduction des Risques liés aux usages de drogues organisées à Paris par l'AFR les 25 et 26 octobre 2012.

    sites :
    http://a-f-r.org
    http://rdr2012.a-f-r.org

  • Roberto Saviano : la marchandise cocaïne, métaphore d’un capitalisme ultralibéral et féroce

    Interview de Robert Saviano, auteur du Best-Seller "Gomorra", à l'occasion de la sortie de son 2e livre "Zéro zéro zéro" sur le trafic de la cocaïne. "L’ensemble du narcotrafic représente la première industrie au monde, devant celle du pétrole" explique Robert Saviano, qui décrit l’économie de la cocaïne, des lieux de production au blanchiment par les banques et utilise la marchandise cocaïne comme une métaphore pour décrire un capitalisme ultralibéral et féroce. Il commente, notamment, les propos d’Antonio Maria Costa, ex-directeur de lOffice de lONU contre la drogue et le crime organisé, qui déclarait en 2009 que « les milliards deuros du narcotrafic avaient sauvé les banques européennes. »

     

    Pour aller plus loin tag "trafic" sur RVH Synergie

  • SUPERSAC : Prohibition et syndrome ligne Maginot

    Intervention de Serge SUPERSAC (ancien commandant de police) dans le cadre de la plénière "PARTIR EN GUERRE, LA FLEUR AU FUSIL", du 13/10/2012, lors des 5e Rencontres de la RdR "Drogues : la sale guerre", organisées par l'AFR. Serge SUPERSAC, ancien commandant de police, relate l'histoire de la "guerre à la drogue" depuis les années 70 et souligne les limites de politiques de prohibition de moins en moins crédibles et faiblement opérant face à des trafics internationaux (manque de coopération internationale, corruption, capacité d'adaptation des trafiquants, politique du chiffre dans la police...)

    Site Internet de Serge SUPERSAC :

    http://www.publicationsupersac.fr/

    Sites de l'AFR :

    http://a-f-r.org

    http://rdr2014.a-f-r.org