SYNERGIE - Réseau Ville Hôpital

hallucinogène

  • A. Hofmann : un trip en bicyclette

    Film d'animation italien, sans paroles, de Lorenzo Veracini, Nandini Nambiar, Marco Avoletta (2009)
    Le 19 avril 1943, A Hofman teste volontairement le LSD (après une première prise accidentelle). Il pense que s’administrer 0,25 milligramme sera sans grand danger, alors qu’il s’agit d’une dose très importante. Quand il ressent les premiers effets il décide de prendre son vélo pour rentrer chez lui. Un voyage plutôt difficile : "Le paysage m’apparaissait comme un miroir déformant, expliquera-t-il. Et j’avais l’impression de pédaler sur place." Arrivé chez lui, il subit un "bad trip". Persuadé qu’il est en train de mourir ou de devenir fou, il fait appeler un médecin qui ne remarquera rien d’anormal sinon ses pupilles dilatées. Il arrive finalement à se calmer, et le voyage prend une bien meilleure tournure : "quand plus tard j’allais marcher dans la rue, éclairé par le soleil après une pluie de printemps, tout scintillait et miroitait dans une pure lumière. J’avais l’impression que le monde venait d’être créé…"
    Le témoignage d'Albert Hofman :
    "Bientôt, tout m’est apparu comme étrange, inconnu, comme si j’étais devenu un autre homme. J’ai décidé de rentrer chez moi et j’ai demandé à mon assistante de me suivre en voiture pendant que je faisais le trajet en vélo. Sur la bicyclette, j’ai eu une expérience incroyable : le temps s’était arrêté, le temps n’existait plus ! Et c’était mon vélo, et non ma volonté, qui m’emmenait chez moi. Arrivé à la maison, j’ai de nouveau vu tout ce qui m’entourait comme totalement mystérieux. Les couleurs avaient changé, les sons avaient changé, mon corps avait changé. Je me suis même senti sortir de mon corps. J’ai paniqué. J’étais devenu fou, peut-être même mort. Le pire, c’est que j’ignorais si l’effet du produit allait cesser où si j’étais condamné pour la vie. Je me suis étendu sur mon lit. Quelques heures plus tard, les symptômes ont diminué, je me suis relevé, et j’avais totalement changé d’humeur. Tout est devenu positif. Le monde diabolique était devenu un monde enchanté. Les couleurs étaient resplendissantes, tout me paraissait beau et profondément admirable. J’étais passé de l’enfer au paradis. J’ai pensé que je voyais le monde, pour la première fois, tel qu’il est vraiment."

  • A. Hofmann "Perceptions" (LSD) 1/4

    Film de Sabine Bally (2010) qui, à partir de documents d’archives et des témoignages de ses proches, raconte la vie d’Albert Hofmann, l’inventeur du LSD en s’efforçant de restituer sa pensée à la fois scientifique et spiritualiste.
    De 1929 à 1971, il a travaillé comme chercheur dans les laboratoires pharmaceutiques du groupe bâlois Sandoz, où ses travaux ont conduit l'élaboration de différents médicaments.
    C'est en étudiant, en 1938, les alcaloïdes de l'ergot de seigle, champignon connut dans la pharmacopée traditionnelle, un 25e composé, le diéthylamide de l'acide lysergique. En abrégé, LSD 25. Albert Hofmann n'en découvrira les propriétés que cinq ans plus tard, par hasard en faisant tomber par inadvertance une goutte de LSD sur la main. Il est alors troublé par d'étonnantes sensations: angoisse, vertiges, visions surnaturelles, objets se mouvant dans l'espace, sentiment de bonheur et de gratitude. Un nouveau test produit les mêmes effets.
    Sandoz produira du LSD 25 en dragées et en ampoules destiné au corps médical entre 1947 et 1966. En 1947, l'Université de Zurich effectue une première expérience sur l'homme et publie un rapport favorable sur cette substance: elle met en évidence les problèmes des patients, alors qu'un tranquillisant les occulte. Les expériences positives se multiplient: le LSD est utilisé pour désintoxiquer les alcooliques ou pour aider les cancéreux à faire face à la mort. Même l'armée américaine teste la substance sur des soldats.
    Mais à partir des années 60, un usage hédonique du LSD se développe aux USA, notamment à l’initiative du psychologue Thimothy Leary et se répend dans le mouvement hippie. A Hofman est accueillis en héros aux USA et il répond en écrivant "LSD - Mon enfant terrible" (1997) où il fait part de ses doutes sur l’usage récréatif du LSD. Usage incontrôlé qui conduit bientôt à l’interdiction du LSD (y compris dans les protocoles médicaux) en 1966. A Hofman poursuivra des recherches sur les substances psychédéliques au Mexique, au contact de Maria Sabina, une shamane mexicaine, et se demandera s’il ne faut pas qualifiée ces substances "enthéogène" (qui font émerger le divin en soi). Des expérimentations thérapeutiques avec le LSD reprennent depuis quelques années.

  • A. Hofmann "Perceptions" 2/4

    Film de Sabine Bally (2010) qui, à partir de documents d’archives et des témoignages de ses proches, raconte la vie d’Albert Hofmann, l’inventeur du LSD en s’efforçant de restituer sa pensée à la fois scientifique et spiritualiste.
    De 1929 à 1971, il a travaillé comme chercheur dans les laboratoires pharmaceutiques du groupe bâlois Sandoz, où ses travaux ont conduit l'élaboration de différents médicaments.
    C'est en étudiant, en 1938, les alcaloïdes de l'ergot de seigle, champignon connut dans la pharmacopée traditionnelle, un 25e composé, le diéthylamide de l'acide lysergique. En abrégé, LSD 25. Albert Hofmann n'en découvrira les propriétés que cinq ans plus tard, par hasard en faisant tomber par inadvertance une goutte de LSD sur la main. Il est alors troublé par d'étonnantes sensations: angoisse, vertiges, visions surnaturelles, objets se mouvant dans l'espace, sentiment de bonheur et de gratitude. Un nouveau test produit les mêmes effets.
    Sandoz produira du LSD 25 en dragées et en ampoules destiné au corps médical entre 1947 et 1966. En 1947, l'Université de Zurich effectue une première expérience sur l'homme et publie un rapport favorable sur cette substance: elle met en évidence les problèmes des patients, alors qu'un tranquillisant les occulte. Les expériences positives se multiplient: le LSD est utilisé pour désintoxiquer les alcooliques ou pour aider les cancéreux à faire face à la mort. Même l'armée américaine teste la substance sur des soldats.
    Mais à partir des années 60, un usage hédonique du LSD se développe aux USA, notamment à l’initiative du psychologue Thimothy Leary et se répend dans le mouvement hippie. A Hofman est accueillis en héros aux USA et il répond en écrivant "LSD - Mon enfant terrible" (1997) où il fait part de ses doutes sur l’usage récréatif du LSD. Usage incontrôlé qui conduit bientôt à l’interdiction du LSD (y compris dans les protocoles médicaux) en 1966. A Hofman poursuivra des recherches sur les substances psychédéliques au Mexique, au contact de Maria Sabina, une shamane mexicaine, et se demandera s’il ne faut pas qualifiée ces substances "enthéogène" (qui font émerger le divin en soi). Des expérimentations thérapeutiques avec le LSD reprennent depuis quelques années.

  • A. Hofmann "Perceptions" 3/4

    Film de Sabine Bally (2010) qui, à partir de documents d’archives et des témoignages de ses proches, raconte la vie d’Albert Hofmann, l’inventeur du LSD en s’efforçant de restituer sa pensée à la fois scientifique et spiritualiste.
    De 1929 à 1971, il a travaillé comme chercheur dans les laboratoires pharmaceutiques du groupe bâlois Sandoz, où ses travaux ont conduit l'élaboration de différents médicaments.
    C'est en étudiant, en 1938, les alcaloïdes de l'ergot de seigle, champignon connut dans la pharmacopée traditionnelle, un 25e composé, le diéthylamide de l'acide lysergique. En abrégé, LSD 25. Albert Hofmann n'en découvrira les propriétés que cinq ans plus tard, par hasard en faisant tomber par inadvertance une goutte de LSD sur la main. Il est alors troublé par d'étonnantes sensations: angoisse, vertiges, visions surnaturelles, objets se mouvant dans l'espace, sentiment de bonheur et de gratitude. Un nouveau test produit les mêmes effets.
    Sandoz produira du LSD 25 en dragées et en ampoules destiné au corps médical entre 1947 et 1966. En 1947, l'Université de Zurich effectue une première expérience sur l'homme et publie un rapport favorable sur cette substance: elle met en évidence les problèmes des patients, alors qu'un tranquillisant les occulte. Les expériences positives se multiplient: le LSD est utilisé pour désintoxiquer les alcooliques ou pour aider les cancéreux à faire face à la mort. Même l'armée américaine teste la substance sur des soldats.
    Mais à partir des années 60, un usage hédonique du LSD se développe aux USA, notamment à l’initiative du psychologue Thimothy Leary et se répend dans le mouvement hippie. A Hofman est accueillis en héros aux USA et il répond en écrivant "LSD - Mon enfant terrible" (1997) où il fait part de ses doutes sur l’usage récréatif du LSD. Usage incontrôlé qui conduit bientôt à l’interdiction du LSD (y compris dans les protocoles médicaux) en 1966. A Hofman poursuivra des recherches sur les substances psychédéliques au Mexique, au contact de Maria Sabina, une shamane mexicaine, et se demandera s’il ne faut pas qualifiée ces substances "enthéogène" (qui font émerger le divin en soi). Des expérimentations thérapeutiques avec le LSD reprennent depuis quelques années.

  • A. Hofmann "Perceptions" 4/4

    Film de Sabine Bally (2010) qui, à partir de documents d’archives et des témoignages de ses proches, raconte la vie d’Albert Hofmann, l’inventeur du LSD en s’efforçant de restituer sa pensée à la fois scientifique et spiritualiste.
    De 1929 à 1971, il a travaillé comme chercheur dans les laboratoires pharmaceutiques du groupe bâlois Sandoz, où ses travaux ont conduit l'élaboration de différents médicaments.
    C'est en étudiant, en 1938, les alcaloïdes de l'ergot de seigle, champignon connut dans la pharmacopée traditionnelle, un 25e composé, le diéthylamide de l'acide lysergique. En abrégé, LSD 25. Albert Hofmann n'en découvrira les propriétés que cinq ans plus tard, par hasard en faisant tomber par inadvertance une goutte de LSD sur la main. Il est alors troublé par d'étonnantes sensations: angoisse, vertiges, visions surnaturelles, objets se mouvant dans l'espace, sentiment de bonheur et de gratitude. Un nouveau test produit les mêmes effets.
    Sandoz produira du LSD 25 en dragées et en ampoules destiné au corps médical entre 1947 et 1966. En 1947, l'Université de Zurich effectue une première expérience sur l'homme et publie un rapport favorable sur cette substance: elle met en évidence les problèmes des patients, alors qu'un tranquillisant les occulte. Les expériences positives se multiplient: le LSD est utilisé pour désintoxiquer les alcooliques ou pour aider les cancéreux à faire face à la mort. Même l'armée américaine teste la substance sur des soldats.
    Mais à partir des années 60, un usage hédonique du LSD se développe aux USA, notamment à l’initiative du psychologue Thimothy Leary et se répend dans le mouvement hippie. A Hofman est accueillis en héros aux USA et il répond en écrivant "LSD - Mon enfant terrible" (1997) où il fait part de ses doutes sur l’usage récréatif du LSD. Usage incontrôlé qui conduit bientôt à l’interdiction du LSD (y compris dans les protocoles médicaux) en 1966. A Hofman poursuivra des recherches sur les substances psychédéliques au Mexique, au contact de Maria Sabina, une shamane mexicaine, et se demandera s’il ne faut pas qualifiée ces substances "enthéogène" (qui font émerger le divin en soi). Des expérimentations thérapeutiques avec le LSD reprennent depuis quelques années.

  • Drogues et sociétés traditionnelles 2 : l’iboga au Gabon

    Film de Gilbert Kelner intitulé "L'Iboga, les hommes du Bois Sacré" (Artline film et France5).
    Mallendi, un jeune guérisseur gabonais, et son père spirituel, nous entraînent dans un voyage initiatique, du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, au fond de la forêt équatoriale africaine, sur les traces de l'Iboga (Tabernanthe iboga), plante divinatoire et utilisée rituellement lors de cérémonies. L’Iboga contient une douzaine d’alcaloïdes dont l'ibogaïne, psychostimulante et hallucinogène. L'absorption d'Iboga permet aux initiés de rencontrer les ancêtres, et de renaître en hommes nouveaux, avec des connaissances leur permettant de réévaluer leur présent et d'en tirer des leçons pour gérer leur vie future.

  • Drogues et sociétés traditionnelles 4 : le peyotl des Huichols

    Film anglais en VO non sous-titrée de Benedict Hallen intitulé "Last of The Medicine Men" (BBC two).
    Les indiens Huichols vivent dans les canyons arides de la Sierra Madre Occidentale du Mexique, une région montagneuse au climat tropical. Dans chaque communauté, il y a chamane, appelé « marakate ». Principal hallucinogène des Indiens Huichols, le peyotl est un cactus qui contient plusieurs alcaloïdes, dont la mescaline qui a des propriétés psychotropes et hallucinogènes. Utilisé pour prédire l’avenir, diagnostiquer et soigner des maladies, satisfaire les bons et les mauvais esprits, il est, pour les Indiens, une plante sacrée, don des dieux du feu et du vent.

     
    Pour aller plus loin :
    1ere partie du documentaire : Last Of The Medicine Men - Peyote (Part 1)


  • Drogues et sociétés traditionnelles 5 : l’ayahuasca des shamans amazoniens

    Ayahuasca Ceremonie. Extrait d’un reportage sans parole où un shaman utilise le tabac puis consomme l’ayahuasca (qui contient du DMT) dans le cadre d’un rituel thérapeutique.

     

    Pour aller plus loin :

    Preparing Ayahuasca
    Extrait d’un reportage en espagnol et français, sous-titré en anglais, sur la fabrication de l’ayahuasca. L’ayahuasca est constituée de feuilles de Psychotria viridis et de l’écorce de la liane Banisteriopsis caapi. L’interaction entre les deux plantes est à la base de l’action psychotrope de la boisson.

  • Drogues et sociétés traditionnelles 7 : l’annamite tue-mouche et les shamans sibériens

    Extrait d’un film russe "Pegtimel" qui présente une séance de transe shamanique. Le champignon Anamite tue-mouche (Amanita muscaria) est utilisé par les shamans sibériens pour favoriser la survenue de transe qui leur permettant de communiquer avec le monde des esprits. Dans certain cas, ils consomment l’urine d’une personne qui a ingéré dce champignon, car non seulement elle contient les éléments psychotropes, mais elle est plus puissante que le champignon lui-même et prévient la survenue d'effets négatifs (transpiration et tics), l'organisme du consommateur initial ayant agit comme un filtre qui a éliminé certains toxiques contenus dans le champignon
     

    Deux films russes sur les shamans sibériens, contenant de nombreuses archives cinématographiques et des prises de vues exceptionnelles sur la Sibérie.

     
    Шаманизм. Рисованное железо Ня.
     
    Возвращение великого шамана


  • Le LSD à l’antenne

    Emission "Continents sans visa", réalisée par Jean-Pierre Goretta, diffusée par la Télévision suisse romande, le 02.06.1966
    A la veille de l’interdiction du LSD, une équipe de télévision filme deux hommes et une femme qui ont accepté de tester le LSD sous supervision médicale.

     
    Pour aller plus loin :
    Sur le site de l’INA (payant)
    Cinq colonnes à la une du 07 oct. 1966, documentaire de 24min 33s où un homme et une femme prenne du LSD sous contrôle médical, 250 microgrammes de LSD. Nous assistons aux réactions des deux sujets, à la crise qu'ils ont traversée. Interviewés quelques jours plus tard, ils nous font part de leurs impressions. Interview, par Pierre Dumayet, d'un neuro-psychiatre, qui compare les effets du LSD à ceux de l'héroïne ou de la morphine.

  • Le LSD, la CIA et le "pain maudit"

    Reportage de LCI, 18/12/2011
    Au mois d'août 1951, les habitants de la ville de Pont-Saint-Esprit sont victimes d'une intoxication alimentaire après avoir mangé du pain provenant de la boulangerie de monsieur BRIAND. Mais rapidement, ils sont pris d'hallucinations et de folie, l'affaire du pain maudit éclate alors : 7 morts, 250 personnes intoxiquées, une cinquantaine de personnes internées dans des asiles. L’ergot de seigle, le champignon d’où a été extrait le LSD est soupçonné.
    Le journaliste Hank Albarelli qui enquête sur les activités de la CIA durant les années 50-60 – et notamment sur le programme MKULTRA où l’on fait grand usage du LSD dans l’espoir de trouver un sérum de vérité pour faire parler des prisonniers ou même des méthodes pour "incapaciter" l’ennemi et gagner des batailles sans tirer une seule balle. – tombe sur des documents internes de la CIA qui mentionne Pont-Saint-Esprit. Il publie en 2009, "A Terrible Mistake : The murder of Frank Olson and the CIA’s secret Cold War Experiments", où il étaye l’hypothèse d’une expérience menée par la CIA.

    Pour aller plus loin :
    Sur le site de l’INA

    L'AFFAIRE DE PONT SAINT ESPRIT
    Les Actualités Françaises du 06 sept. 1951

    Affaire du pain maudit de Pont-Saint-Esprit
    JT du 25 avril 1960. 9 ans après des habitants témoignent et n'ont pas tous le sentiment d'avoir reçu des explications satisfaisantes.

  • LSD & guerre froide

    ATTENTION !!!! Ce film est en Tchèque, mais néanmoins sous-titré. Pour obtenir le sous-titrage en français, vous devez cliquer sur l’icône "sous titre" (la deuxième, en bas à droite). Un sous-titrage en anglais vous sera proposé. Cliquer sur la flèche (à côté d’ "anglais" et sélectionner "traduire les sous-titre "). Un menu déroulant avec une liste de langues apparaît et il ne vous reste plus qu’à sélectionner le français. Vous aurez alors une traduction automatique des sous-titres anglais, donc un français approximatif, mais suffisant pour comprendre le document. 

    Reportage de la télévision tchèque. Dans le contexte d'allégations peu fondées du général tchèque et transfuge passé à l’Ouest Jan Šejna, qui affirmait que des prisonniers américains capturés durant la guerre de Corée avaient été transféré en Tchécoslovaquie pour y subir des tests, notamment sous LSD, des historiens et journalistes se sont penchés sur l'utilisation des drogues par l'armée tchèque. Ces enquêtes ont conduit à la découverte, dans les archives militaires, d'un film du début des années 70 sur une expérience de test sous LSD menée sur des officiers de l'armée populaire tchécoslovaque. Quatre officiers furent conviés pour un exercice tactique sur carte, exercice ayant pour objectif de stimuler la réflexion pour la prise de décision tactique. On leur fit boire du LSD. Ils étaient filmés à leur insu. Après 20 mn, ils ressentent une forte chaleur. Après 30 mn certains commencent à manifester du désarroi, tandis que d'autres sont pris d’hilarité. Leur capacité à communiquer s'altère et leurs relations deviennent parfois conflictuelles. Les officiers se sentent de moins en moins capable d'effectuer leur travail collaboratif. L'un fait observer qu'ils ne feront rien car ils n'ont pas de munitions. Le propos indigne l’un d’eux, qui se voit répondre qu'ils n'ont que des canons de cirque. Le sentiment de l'absurde s'impose à certains. Un autre est pris d'une forte envie de dormir. Ils tentent de se concentrer et de déterminer un moyen d'attaquer l'ennemi, et commence à projeter un plan d’attaque de l’ennemi. Jusqu’au moment où l'un affirme avoir "compris" la situation : ils subissent une attaque chimique et ils leur faut mettre leur masque à gaz, chose que l'un d’eux, trop écroulé de rire, est incapable de faire. L'impuissance du groupe angoisse l'un d’eux qui se demande comment expliquer la situation à la hiérarchie... Il répète inlassablement qu'il faut calculer le rapport de force avec l'ennemi.

     

    Pour aller plus loin :
    Film de l'armée britannique
    Expérience menée en 1964 sur 41 commandos de la marine royale britannique. Du LSD a été versé dans leur ration d'eau. 10 mn après, ils sont sur un terrain d'exercice. Ils perdent assez vite contact avec quelques uns d'entre eux. Un homme angoissé est évacué. Les communications radios entre les sous-groupes deviennent laborieuses, voire impossible. Les crises de rire commencent. Un homme escalade un arbre…

    Film de l’armée américaine
    Des soldats qui ont consommé du LSD sont incapables d’exécuter des manœuvres simples.