L’embolisation de l’artère prostatique offre un bénéfice durable pour l’hyperplasie bénigne de la prostate : étude

Selon une étude publiée en ligne le 4 septembre dans Radiologie Cardiovasculaire et Interventionnelle.

Marc R. Sapoval, MD, Ph.D., de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, et ses collègues ont mené un essai international auprès d’hommes atteints d’HBP présentant des symptômes des voies urinaires inférieures (TUBA) ou une rétention urinaire aiguë (AUR) traités par PAE. Les résultats cliniques ont été décrits sur 24 mois, le principal critère de jugement étant une modification sur 12 mois du score international des symptômes de la prostate (IPSS) ou de l’indépendance du cathéter urinaire pour les patients référés pour des SBAU gênants et traités pour une RAU, respectivement.

Les analyses ont inclus 478 patients ayant subi une PAE (405 avec TUBA gênants et 73 avec AUR). Les chercheurs ont découvert que l’IPSS total moyen au départ était de 21,8 pour les patients traités pour des SBAU gênants, qui diminuait de manière significative à 9,3, 10,6 et 11,2 trois, 12 et 24 mois après l’EAP, respectivement. Au départ, la qualité de vie (QdV) était de 4,7 et a diminué à 2,0, 2,1 et 2,3 à trois, 12 et 24 mois, respectivement. Le score moyen de l’inventaire de santé sexuelle pour les hommes était respectivement de 13,8 et 13,9 au départ et 12 mois après l’EAP.

Dans l’ensemble, 65,8 % des patients traités pour RAU ont vu leur cathéter à demeure retiré dans les trois mois suivant l’EPA et sont restés sans cathéter à 24 mois. Dans l’ensemble, 11,5 % ont subi un ou plusieurs événements indésirables et 2,1 %, un événement indésirable grave.

« Les changements moyens dans les scores IPSS et QoL suggèrent la durabilité des bénéfices cliniques associés à la PAE », écrivent les auteurs.

Plusieurs auteurs ont révélé des liens avec des sociétés pharmaceutiques et de dispositifs médicaux, notamment Merit Medical Systems, qui a financé l’étude.