Le Ghana a enregistré son premier cas confirmé de mpox en 2024, ont annoncé jeudi les autorités sanitaires, alors que le virus continue de se propager en Afrique.
Le patient, un jeune garçon de la région du Nord-Ouest, à environ 475 kilomètres de la capitale Accra, présentait des symptômes du virus, notamment une éruption cutanée, de la fièvre et des douleurs corporelles, a déclaré le directeur général du Service de santé du Ghana (GHS). Patrick Kuma-Aboagye a déclaré dans un communiqué.
Alors que l’enfant a depuis été libéré et est dans un état de table, les autorités ont identifié et surveillent 25 personnes qui ont été en contact avec lui.
« Le cas suspect de mpox a été isolé conformément aux protocoles de gestion du mpox », a déclaré Kuma-Aboagye.
Environ 230 autres cas suspects font l’objet d’une enquête dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, ont indiqué jeudi à l’AFP des sources du GHS.
Plus de 860 personnes sont mortes des quelque 34 297 cas enregistrés à travers l’Afrique depuis janvier, a déclaré Jean Kaseya, directeur des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), lors d’un point de presse jeudi après-midi, ajoutant que « nous avons un nouveau pays ». qui a déclaré mpox cette semaine… 38 (cas), c’est le Ghana. »
Le virus a deux sous-types de virus : le clade 1 et le clade 2.
Le clade 1, le plus mortel, est endémique dans le bassin du Congo en Afrique centrale depuis des décennies.
Bien que le GHS n’ait pas divulgué quel clade du virus a été détecté, le clade 2, le moins grave, est devenu endémique dans certaines parties d’Afrique de l’Ouest.
Le pays a enregistré un total de huit cas en 2023 et 120 en 2022.
Plusieurs pays africains, dont le Nigeria, la République démocratique du Congo, l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire, ont également enregistré plusieurs cas confirmés cette année.
« Nous avons activé nos systèmes d’urgence de santé publique alors que nous enquêtons sur d’autres cas », a déclaré Kuma-Aboagye par téléphone à l’AFP jeudi. « Il n’y a aucune raison de s’alarmer. »
Le CDC Afrique a déclaré mpox une urgence de santé publique de sécurité continentale (PHECS) en août 2024, peu de temps après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’ait classé comme urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC).
La Mpox, une maladie virale liée à la variole, est transmise aux humains par les animaux, mais peut également se propager entre personnes par contact étroit. Les symptômes comprennent de la fièvre, des courbatures, des ganglions lymphatiques enflés et une éruption cutanée qui se transforme en cloques.
Une nouvelle souche, appelée clade 1b, a été détectée pour la première fois parmi les travailleuses du sexe en RDC en septembre 2023.