Deux équipes de chercheurs ont développé une technologie de reprogrammation cellulaire qui convertit les cellules T indésirables de notre système immunitaire, responsables de maladies, en cellules T protectrices.regcellules. Ces cellules contribuent à garantir que le système immunitaire n’attaque pas les propres tissus du corps. Ces avancées pourraient ouvrir la voie à des thérapies cellulaires plus personnalisées et ciblées pour une multitude de maladies auto-immunes.
Dans le premier article, publié dans la revue Médecine translationnelle scientifiqueles scientifiques ont développé une thérapie cellulaire ciblée contre le pemphigus vulgaire (PV). Cette maladie cutanée auto-immune grave provoque des ampoules et des plaies.
Ils ont prélevé les cellules à l’origine de la maladie (cellules T pathogènes spécifiques à Dsg3) sur des modèles murins et des patients humains et les ont converties en cellules T inoffensives.reg cellules. Ils ont utilisé des outils chimiques spécialisés pour activer un gène appelé Foxp3, qui contrôle la capacité d’une cellule à aider le système immunitaire, et ont coupé un signal d’activation spécifique pour empêcher les cellules de redevenir des attaquants.
Pas de répression plus large ?
Pour démontrer que la technologie fonctionne, les chercheurs ont injecté du T nouvellement généré.reg cellules dans un modèle murin de PV. Ces cellules modifiées ont migré directement vers les zones immunitaires affectées (ganglions lymphatiques drainant la peau), arrêtant sélectivement l’attaque auto-immune et réduisant les cloques sans supprimer d’autres parties du système immunitaire. Cette action ciblée constitue une amélioration par rapport aux médicaments immunosuppresseurs traditionnels, qui peuvent affaiblir le système immunitaire dans son ensemble.

« Ces résultats suggèrent que la thérapie cellulaire adoptive avec S/Fi T spécifique d’un antigène ou d’une maladiereg Les cellules pourraient fournir une stratégie thérapeutique pour les maladies auto-immunes et autres maladies inflammatoires », ont écrit les chercheurs dans leur étude.
Dans le deuxième article, également publié dans la revue Médecine translationnelle scientifiqueles membres de la même équipe de recherche, dont Shimon Sakaguchi, co-auteur des deux articles, qui a remporté le prix Nobel de physiologie ou médecine 2025 pour sa découverte des cellules T régulatrices et de la tolérance immunitaire, ont utilisé la même technologie pour reprogrammer les types les plus agressifs de cellules voyous qui sont à l’origine d’autres conditions inflammatoires.
Les scientifiques ont ensuite injecté ces cellules modifiées dans des modèles murins de deux autres maladies inflammatoires graves, la maladie inflammatoire de l’intestin et la maladie du greffon contre l’hôte. Comme dans le premier article, ces cellules ont migré vers des sites d’inflammation et ont efficacement supprimé les maladies. Ce succès a démontré le potentiel de la technologie en tant qu’outil universel capable de convertir n’importe quel lymphocyte T pathogène en un lymphocyte T stable.reg cellule.
Bien que cette recherche laisse espérer des traitements plus sûrs et plus ciblés contre les maladies auto-immunes, des essais cliniques approfondis seront nécessaires pour évaluer la sécurité et l’efficacité à long terme de la thérapie chez l’homme.
Écrit pour vous par notre auteur Paul Arnold, édité par Gaby Clark, et vérifié et révisé par Robert Egan, cet article est le résultat d’un travail humain minutieux. Nous comptons sur des lecteurs comme vous pour maintenir en vie le journalisme scientifique indépendant. Si ce reporting vous intéresse, pensez à faire un don (surtout mensuel). Vous obtiendrez un sans publicité compte en guise de remerciement.