Des chercheurs de la faculté de médecine de l’université de Washington à Saint-Louis ont développé une nouvelle approche génomique qui pourrait contribuer aux efforts mondiaux visant à éliminer la filariose lymphatique, une infection parasitaire par les vers ronds transmise par les moustiques. Également connue sous le nom d’éléphantiasis, la maladie peut être douloureuse et défigurante, avec des lésions du système lymphatique provoquant un gonflement des membres, un épaississement de la peau et un gonflement du scrotum.
La recherche est publiée dans la revue eBioMédecine.
Co-dirigée par Makedonka Mitreva, professeur de sciences médicales Robert E. et Louise F. Dunn, et Peter Fischer, professeur de médecine, l’étude décrit une approche génomique qui fait la distinction entre la réinfection d’un individu après un traitement réussi et la réémergence d’une infection chez un individu qui n’a pas été complètement guéri par le traitement.
En 2022, environ 325 millions de personnes ont reçu un traitement contre la filariose lymphatique dans le cadre du programme d’administration massive de médicaments de l’Organisation mondiale de la santé visant à éliminer le parasite. Cette approche peut être utilisée pour la surveillance génomique, fournissant des informations essentielles pour déterminer si la transmission en cours est due à un échec du traitement ou à une migration humaine ou de moustique.