Dans des interventions personnalisées pour les étudiants à risque pour les collèges, plus approfondie est plus efficace

Les interventions de rétroaction personnalisées (PFI), une stratégie courante pour aider les étudiants à modérer leur consommation d’alcool, peuvent réduire la consommation d’alcool et ses conséquences négatives. Mais de telles interventions varient selon la longueur et la complexité, et les ciblant stratégiquement – le niveau d’attention des utilisateurs – est un déterminant important des résultats, a révélé une nouvelle étude.

Les attitudes et les comportements de boire chez les jeunes adultes sont influencés par leurs pairs. Les étudiants sont connus pour surestimer la consommation d’alcool de leurs pairs, potentiellement aspirant à correspondre aux niveaux de consommation mal perçus. Cela contribue probablement à la consommation épisodique lourde (frénésie) et à ses conséquences négatives.

Par conséquent, les interventions pour les buveurs à haut risque visent généralement à corriger ces perceptions erronées et à fournir aux étudiants des informations sur mesure sur leur consommation d’alcool par rapport à leurs pairs – une approche qui utilise une rétroaction normative personnalisée (PNF). Les PFI varient en longueur et en complexité et sont souvent livrés via Internet ou la messagerie texte.

Comprendre le rôle de l’attention des utilisateurs peut potentiellement aider à affiner et à cibler les stratégies d’intervention, maximisant leur efficacité. Pour l’étude publiée dans Alcool: recherche clinique et expérimentaleLes enquêteurs américains ont comparé les niveaux d’attention et les résultats de la consommation d’alcool chez les étudiants en utilisant des interventions de rigueur variable.

Les chercheurs ont travaillé avec 1 137 étudiants âgés de 18 à 24 ans (âge moyen de 20, 63% de blancs non hispaniques) qui ont signalé au moins un épisode de boisson excessive au cours du dernier mois. Les participants ont été randomisés en groupes recevant des PFI en ligne variables. Les interventions variaient de 4 à 27 pages de contenu.

Les interventions simples et plus composantes comparent le comportement de consommation d’un individu avec leurs pairs. Des approches plus complètes intègrent des éléments tels que ce que les utilisateurs attendent de l’alcool, les facteurs influençant la tolérance et les stratégies comportementales protectrices.

Les participants ont rempli des enquêtes évaluant leur consommation d’alcool et toute conséquence négative, et leur attention pendant l’intervention, après leur utilisation initiale des PFI, et à trois, six et 12 mois après l’intervention. Les enquêteurs ont utilisé des modèles de régression linéaire pour explorer les liens possibles entre les types d’intervention, l’attention et les résultats à la consommation d’alcool.

L’attention était plus élevée parmi ceux qui prenaient l’intervention plus simple. Parmi les participants qui ont signalé une faible attention, ces interventions plus ciblées ont conduit à une consommation d’alcool réduite et à moins de conséquences liées à l’alcool. Des PFI plus complexes, cependant, ont entraîné un peu de changement dans le comportement de la consommation d’alcool pour ces étudiants, voire une légère aggravation six mois plus tard.

Parmi les participants ayant des niveaux d’attention plus élevés, cependant, les PFI multicomposants étaient plus efficaces que les interventions plus simples pour réduire le nombre de boissons et les conséquences négatives de l’alcool. Les interventions uniques uniques ont conduit à des améliorations même à de faibles niveaux d’attention. Les interventions les plus complexes ont généré de plus grands avantages, mais uniquement pour ceux qui ont des niveaux d’attention plus élevés.

Toutes les mesures des résultats de suivi n’ont pas souligné l’attention comme un facteur pertinent. Les résultats suggèrent que les étudiants qui ont bu plus fortement ont accordé plus d’attention aux interventions, quelle que soit la complexité ou la durée.

L’étude souligne que les interventions plus simples présentent des avantages pratiques et restent un outil de santé publique précieux – et que les PFI multicomposants peuvent être plus efficaces pour les étudiants ayant une attention plus élevée, y compris les étudiants plus lourds. Ces interventions pourraient intégrer des stratégies telles que les questions réfléchissantes et les quiz pour promouvoir des niveaux d’attention plus élevés.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires impliquant diverses populations et mesures raffinées de l’attention, en tenant compte d’autres influences cognitives et différents types de dispositifs de livraison.