L’essai abordant la cachexie souligne que les rapports des patients ne sont pas anecdotiques; Ce sont des données précieuses

« Mon corps est tout utilisé, et je n’ai plus de testament à vivre. » Ce sont les premiers mots d’un nouvel essai écrit par le professeur agrégé de Cold Spring Harbor Laboratory Tobias Janowitz. Ce sont les paroles de sa défunte mère pendant les derniers jours de sa vie.

« Une femme perceptive qui a survécu à une enfance façonnée par la guerre, la malnutrition et le déplacement, elle n’a pas été donnée pour se plaindre. Ses paroles reflétaient la perspicacité et la reconnaissance, et non la démission », écrit Janowitz.

Dans un nouvel essai publié dans la revue NeuroneJanowitz plonge dans notre compréhension actuelle d’une condition appelée cachexie. Connu sous le nom de syndrome de gaspillage, la condition se produit généralement au cours des stades tardifs de la maladie. Il est maintenant reconnu comme une cause de décès principale chez les patients atteints de cancer.

Des recherches récentes de Janowitz et de collaborateurs ont révélé que la cachexie affecte un lien entre le cerveau et le système immunitaire, ce qui pourrait réduire la motivation. Cela pourrait aider à expliquer pourquoi de nombreux patients atteints de la maladie peuvent commencer à se sentir «tous utilisés».

L’essai de Janowitz indique non seulement les nouvelles stratégies thérapeutiques potentielles pour la cachexie du cancer et d’autres maladies. Il appelle à une collaboration plus étroite entre les chercheurs du cancer et les neuroscientifiques. De plus, cela fait un plaidoyer passionné à tous les scientifiques d’écouter attentivement les patients. Il les met au défi de considérer les symptômes déclarés par les patients non comme des preuves anecdotiques, mais plutôt comme des points de données inestimables qui peuvent nous aider à mieux comprendre comment les maladies comme le cancer affectent les liens entre le cerveau et le corps.