Une nouvelle étude publiée dans Les maladies infectieuses de Lancet Impliquant plus de 460 000 enfants et adolescents dans 40 hôpitaux pédiatriques aux États-Unis suggèrent que les enfants infectés par Covid-19 pour la deuxième fois pendant la vague omicron avaient plus du double risque de développer une longue covide.
Dirigé par des chercheurs dans le cadre de l’initiative Recover, il s’agit de la plus grande étude à ce jour examinant les effets à long terme de la réinfection Covid-19 chez les jeunes.
L’étude a analysé les dossiers de santé électroniques de janvier 2022 à octobre 2023, une période dominée par la variante omicron très transmissible. Les chercheurs ont comparé les résultats pour la santé après les premières et deuxième infections des enfants documentées par les enfants pour isoler les risques associés à la réinfection.
Ils ont constaté qu’après la première infection Covid-19, environ 904 enfants par million ont développé une longue covide dans les six mois. Après une deuxième infection (réinfection), ce nombre a plus que doublé à environ 1 884 enfants par million.
Le risque plus élevé a été observé dans de nombreux groupes différents dans l’étude, qu’ils soient vaccinés, à quel point leur première maladie était grave, leur âge, leur sexe, leur race ou leur origine ethnique, ou s’ils vivaient avec un surpoids ou une obésité.
Les auteurs affirment que ce risque accru de très covide après des réinfections met en évidence l’importance continue de prévenir les infections Covid-19 par la vaccination et d’autres mesures de protection telles que le masquage et la distanciation sociale.
La réinfection était liée à un large éventail de conditions rares mais persistantes et parfois graves potentiellement associées à une longue coide chez les enfants, notamment l’inflammation cardiaque (myocardite), les caillots sanguins, les lésions rénales, les difficultés cognitives, la fatigue et les problèmes respiratoires.
Les auteurs soulignent que si les vaccins et autres mesures de prévention peuvent ne pas éliminer complètement le risque de contracter Covid-19, ils restent le moyen le plus efficace de prévenir à la fois les infections initiales et les réinfections, réduisant ainsi le risque de symptômes durables chez les enfants.
Ils disent que les résultats de l’étude renforcent la nécessité de renforcer les efforts de santé publique pour accroître la couverture de la vaccination Covid-19 chez les enfants et les adolescents.