Le Ghana a enregistré son premier décès de MPOX, ont confirmé dimanche les autorités sanitaires, dans le milieu d’une forte augmentation des nouvelles infections dans le pays ouest-africain.
Vingt-trois nouveaux cas ont été confirmés au cours de la semaine dernière, portant le nombre total d’infections à 257 depuis la détection du virus au Ghana en juin 2022.
Le dernier chiffre marque l’augmentation hebdomadaire la plus élevée depuis le début de l’épidémie et le premier décès enregistré dans le pays.
La ministre de la Santé, Kwabena Mintah Akandoh, a déclaré à l’AFP « que la situation est sous contrôle ».
« La clé pour limiter cette épidémie est la détection précoce et le comportement responsable », a déclaré Akandoh.
MPOX, précédemment connu sous le nom de Monkeypox, est une infection virale liée à la variole, provoquant de la fièvre, des douleurs corporelles et des lésions cutanées distinctes et peut être mortel.
La maladie se propage par un contact physique étroit avec des individus infectés ou des matériaux contaminés.
Une agence gouvernementale ghanéenne responsable de la santé publique devrait recevoir les vaccins de l’Organisation mondiale de la santé cette semaine.
« Nos populations à risque ont déjà été identifiées, et nous sommes prêts à déployer la vaccination dès l’arrivée des doses », a déclaré un directeur du service, Franklyn Asidu-Bekoe, à l’AFP.
L’épidémie au Ghana reflète une tendance plus large à travers l’Afrique de l’Ouest, où les responsables de la santé ont du mal à contenir la maladie.
Des milliers de cas ont été enregistrés cette année dans la région, Sierra Leone enregistrant un total de 3 350 cas, dont 16 décès, de janvier à fin mai de cette année.
Ailleurs, des milliers d’autres cas ont également été détectés cette année dans le Dr Congo, l’Ouganda et le Burundi, selon l’OMS.
Les chiffres d’Afrique du CDC publiés la semaine dernière montrent plus de 47 000 cas confirmés et 221 décès signalés sur le continent depuis janvier de l’année dernière.
Au moins 27 000 de ces cas ont été enregistrés cette année seulement.
Le mois dernier, le directeur de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que le virus restait une urgence internationale de la santé au milieu de l’augmentation des cas ouest-africains.