La voie neuronale pour les symptômes de sevrage de la nicotine chez la souris est prometteur comme cible pour les traitements de la toxicomanie

Parce que les symptômes de sevrage désagréables alimentent le taux de rechute élevé de la dépendance à la nicotine, le ciblage de leurs mécanismes sous-jacents avec des traitements peut favoriser l’abstinence continue du médicament.

Dans un nouveau Jneurosci Paper, Alexis Monical et Daniel McGehee, de l’Université de Chicago, ont exploré une voie neuronale pour les symptômes de sevrage de la nicotine provenant du noyau interpedunculaire (IPN) au tegmentum latérale (LDTG).

Les chercheurs ont précédemment constaté que des doses élevées de nicotine interagissent avec l’IPN pour provoquer des effets désagréables qui réduisent l’apport du médicament chez la souris. D’autres chercheurs ont lié l’IPN à des symptômes de sevrage de la nicotine. Ce noyau inhibe le LDTG, qui émerge comme une région du cerveau qui soutient le traitement des récompenses.

Dans leur nouvel article, Monical et McGehee ont examiné l’activité neuronale dans le LDTG alors que les souris interagissaient avec de nouveaux objets et ont découvert que les souris passant par le retrait de la nicotine avaient des réponses LDTG plus faibles à ces objets.

Les chercheurs ont prédit que le retrait de la nicotine peut déclencher la projection inhibitrice de l’IPN au LDTG. À l’appui de cette prédiction, inhibant artificiellement la voie – à plusieurs égards l’activité LDTG – les symptômes de sevrage réduits et les interactions accrues avec les nouveaux objets.

Les auteurs sont ravis de développer des stratégies pour cibler cette voie pour atténuer les symptômes désagréables et potentiellement favoriser l’abstinence continue de la nicotine.