Dans une étude publiée dans Alzheimer et démenceune équipe dirigée par le Dr Sha Feng du Shenzhen Institute of Advanced Technology of the Chinese Academy of Sciences – se répercutant avec le Dr Jed A. Barash de la maison des vétérans du Massachusetts à Chelsea et le professeur W. Andrew Kofke, de l’Université de Pennsylvanie – a constaté que la consommation régulière de l’opioïde est associée à un risque accru de détection, en particulier la Dimencea vasculaire.
La douleur chronique non cancéreuse (CNCP) est définie comme toute condition douloureuse qui persiste pendant plus de trois mois et n’est pas liée à la malignité. L’utilisation des opioïdes pour CNCP s’est répandue au milieu des années 1990. La prescription, la dépendance et la mauvaise utilisation inappropriés des opioïdes à haute puissance ont soulevé des problèmes de santé publique.
Des études antérieures ont suggéré que l’utilisation des opioïdes peut affecter le système opioïde endogène et potentiellement altérer l’hippocampe et d’autres régions du système nerveux central, augmentant le risque de déclin cognitif et de démence.
Dans cette étude, les chercheurs ont mené une étude de cohorte prospective impliquant 197 673 personnes atteintes de CNCP âgées de 37 à 73 ans de la biobanque britannique, avec un suivi moyen de 13,8 ans. Ils ont appliqué plusieurs modèles de régression COX, linéaire et logistique, qui contrôlent les facteurs de confusion potentiels, pour explorer les associations entre l’utilisation régulière des opioïdes et la démence incidente, les résultats de neuroimagerie et les mesures cognitives.
Les chercheurs ont constaté que l’utilisation régulière des opioïdes était associée à un risque de démence toutes causes de 20% par rapport à la prise d’analgésiques. Les participants qui utilisaient régulièrement des opioïdes forts avaient un risque accru de plus de 70% de démence, et ceux qui prennent des analgésiques non opioïdes ont montré un niveau de risque similaire aux non-utilisateurs. En outre, une association significative entre l’utilisation des opioïdes et la démence vasculaire (VD) a été observée.
Grâce à des analyses de neuroimagerie, les chercheurs ont constaté que l’utilisation régulière d’opioïdes fortes était liée à la réduction du volume du cerveau total (TBV), au volume de la substance blanche (WMV) et au volume hippocampique (HV). Ils ont également constaté que l’utilisation des opioïdes était associée à une intelligence de liquide plus faible, mais pas significativement associée à une baisse prospective de la mémoire.
Cette étude souligne l’importance de considérer à la fois la puissance des opioïdes et l’exposition cumulée lors de l’évaluation des associations entre l’utilisation d’opioïdes et le risque de démence ou d’autres résultats négatifs. Cette étude fournit des informations précieuses sur les stratégies de lutte contre l’interaction complexe entre la douleur chronique, l’utilisation analgésique et les troubles cognitifs.