Une nouvelle revue du groupe de travail de la réadaptation de la Fondation internationale de l’ostéoporose (IOF) souligne l’impact puissant des comportements de style de vie – en particulier l’activité physique et le comportement sédentaire – sur la santé osseuse à travers la durée de vie humaine.
Bien que l’exercice soit reconnu depuis longtemps pour son rôle dans le renforcement des os et la réduction du risque de fracture, les preuves émergentes révèlent qu’une séance et une inactivité prolongées peuvent nuire à la santé squelettique, même chez les personnes qui se livrent à une activité physique régulière.
The study titled « The Impact of Sedentary Behavior and Physical Activity on Bone Health: A Narrative Review from the Rehabilitation Working Group of the International Osteoporosis Foundation, » synthesizes findings from epidemiological studies, systematic reviews, and meta-analyses, examining how physical activity and sedentary behavior influence bone mineral density (BMD) and fracture risk in children, adolescents, adults, and older populations.
Le document est publié dans la revue Calcified Tissue International.
Les principales conclusions comprennent:
- L’activité physique – en particulier l’entraînement en poids et en résistance – améliore la densité minérale osseuse et aide à réduire le risque de fracture dans les populations plus jeunes et plus âgées.
- Le comportement sédentaire – indépendant des niveaux d’activité globale – a des effets nocifs sur la santé osseuse, augmentant le risque de fracture, en particulier chez les individus fragiles ou pré-fragiles.
- Même l’activité de l’intensité de la lumière peut donner des avantages mesurables lorsqu’il remplace le temps sédentaire, en particulier chez les personnes âgées et les femmes ménopausées.
- La promotion précoce et continue de l’activité physique, alignée sur les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), fournit une stratégie efficace pour maintenir la santé squelettique et prévenir les fractures ostéoporotiques.
Les preuves démontrent que l’activité physique et le comportement sédentaire sont des facteurs indépendants et modifiables influençant la santé squelettique. La pratique clinique et la politique de santé publique devraient aborder les deux – pas seulement encourageant l’activité physique, mais aussi réduire activement le temps sédentaire prolongé.
Le professeur Olivier Bruyère, coprésident du groupe de travail de réadaptation de l’IOF et auteur principal de la publication, a déclaré que cette revue met en évidence un message critique pour les populations dans le monde: la santé osseuse dépend non seulement de s’engager dans une activité physique régulière, mais aussi de réduire les heures que nous passons en comportement sédentaire.
« Chez les enfants et les adolescents, trop de temps assis peut saper le développement osseux, tandis que chez les adultes et les personnes âgées, l’inactivité accélère la perte osseuse et le risque de fracture. Plus important, même une activité quotidienne légère – telle que la marche – peut offrir des avantages mesurables, en particulier pour les adultes plus âgés et les femmes ménopausées. »
Le président du PDI, le professeur Nicholas Harvey, et le président de la CSA, le professeur Eugene McCloskey, souligne conjointement l’importance des implications cliniques et politiques de l’étude:
« Les résultats mettent en évidence l’impératif pour une intervention précoce et une promotion soutenue de l’activité physique tout au long du cours de vie, en alignement avec les recommandations de l’OMS. Nous exhortons donc les gouvernements, les prestataires de soins de santé et les décideurs politiques à mettre en œuvre des stratégies de santé publique complètes qui encouragent non seulement les modes de vie actifs, mais aussi réduire systématiquement les comportements sédentaires.