Cinq choses à savoir sur le cannabis et la psychose

Cinq choses à savoir sur le cannabis et la psychose ont été publiées dans le Journal de l’association médicale canadienne.

  1. La puissance du cannabis augmente—La concentration de tétrahydrocannabinol (THC) a quintuple au cours des 20 dernières années au Canada, passant d’environ 4% à 20% dans la plupart des cannabis séchés légaux.
  2. La consommation élevée et régulière du cannabis est liée à un risque accru de psychose—Le risque de psychose est augmenté chez les personnes utilisant des THC à haute puissance (plus de 10% de THC), les personnes qui l’utilisent fréquemment et ceux qui sont plus jeunes et masculins. Des antécédents de troubles mentaux (dépression, anxiété, etc.) semblent également augmenter le risque.
  3. Les troubles de la psychose induite par le cannabis et de la consommation de cannabis augmentent le risque de schizophrénie– Une étude récente de 9,8 millions de personnes en Ontario a trouvé un risque de 14,3 fois plus élevé de développer un trouble de schizophrénie spectre chez les personnes visitant le service d’urgence pour la consommation de cannabis et un risque de 241,6 fois plus élevé des visites pour la psychose induite par le cannabis.
  4. Le traitement nécessite d’arrêter le cannabis et de prendre des médicaments– L’utilisation continue de cannabis après un premier épisode de psychose induite par le cannabis est liée à un plus grand risque de retour des symptômes. Les médicaments antipsychotiques peuvent aider les personnes présentant des symptômes graves et prolongés.
  5. Les options comportementales peuvent aider à la cessation du cannabis—Les entretiens motivationnels ou thérapie cognitivo-comportementale par un médecin ou un psychologue peuvent aider à développer des compétences pour résister aux envies et suivre les recommandations de traitement.

« Le cannabis des années 2000 n’est pas le même qu’en 2025 », a déclaré le co-auteur, le Dr Nicholas Fabiano, MD, résident et chercheur au Département de psychiatrie de l’Université d’Ottawa, Ottawa, Ontario. « Le contenu du THC a augmenté de cinq fois. C’est probablement un conducteur important dans le lien croissant entre la consommation de cannabis et la schizophrénie. »