Le risque d’hyperactivité vésicale (OAB) est associé à une durée de sommeil courte et longue, selon une étude publiée en ligne le 17 septembre dans Frontières de la médecine.
Ciyi Guan, du huitième collège médical clinique de l’université de médecine traditionnelle chinoise de Guangzhou en Chine, et ses collègues ont évalué les associations entre la durée du sommeil et les troubles du sommeil avec le risque d’hyperactivité vésicale. L’analyse a porté sur 27 302 adultes participant à l’Enquête nationale sur la santé et la nutrition (2005 à 2018).
Les chercheurs ont découvert une relation non linéaire significative en forme de U entre la durée du sommeil et le risque d’hyperactivité vésicale. Les personnes ayant une durée de sommeil courte (six heures ou moins) présentaient un risque légèrement plus faible d’hyperactivité vésicale (rapport de cotes (OR), 0,94), tandis que celles ayant une durée de sommeil longue (neuf heures ou plus) présentaient un risque significativement plus élevé (OR, 2,54) par rapport aux individus ayant une durée de sommeil de six à neuf heures. Il existait une association indépendante entre les troubles du sommeil autodéclarés et un risque élevé d’hyperactivité vésicale (OR : 1,46). Six heures de sommeil constituaient un point d’inflexion critique identifié par une analyse restreinte des splines cubiques.
« Les interventions comportementales, notamment l’éducation à l’hygiène du sommeil et l’entraînement de la vessie, peuvent aider à atténuer les symptômes et à améliorer les résultats pour les patients », écrivent les auteurs.