Les auteurs de cette étude ont étudié la pathogénie de ce que les anglo-saxons nomment « Puffy hand syndrome » (syndrome des mains bouffies). L’un des résultats inattendus de cette étude (selon les auteurs) est que la buprénorphine haut dosage, quand elle est injectée n’est pas un facteur de risque significatif de ces syndromes. Ce sont bien les pratiques d’injection en général qui sont, dans cette étude responsable des complications, et non l’injection de buprénorphine en particulier.
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Cette étude contredit en effet l’idée que l’injection de buprénorphine en tant que telle aurait une ‘toxicité’ supérieure à celle de l’héroïne injectée an matière de complications décrites dans ce travail. Le fait d’être une femme et de s’injecter dans les mains, entre autres, sont des facteurs de risque plus prononcés.
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